Les rumeurs de complots, les mythes complotistes ou les théories du complot, selon les définitions que l’on adopte, existent depuis longtemps. Pour Le Petit Larousse (édition 2017), le complotisme « se dit de quelqu’un qui récuse la version communément admise d’un événement et cherche à démontrer que celui-ci résulte d’un complot fomenté par une minorité active». Cette minorité active contrôlerait secrètement l’ordre politique et social pour le manipuler et le dominer. L’analyse complotiste ne se contente pas de critiquer, voire de condamner un pouvoir ou un système, de dénoncer les vrais complots (qui ont toujours existé), elle privilégie systématiquement l’hypothèse du complot qui devient la seule grille de lecture des phénomènes sociaux… Puisque les Juifs devaient à la Révolution française leur émancipation, les Juifs avaient préparé, voire dirigé secrètement la Révolution.
Puisque les Bolcheviks s’emparent du pouvoir en 1917 c’est la preuve d’un complot judéo-bolchevik ! Les trois mythes fondateurs du conspirationnisme – le complot jésuite, le complot franc-maçon et le complot juif – permettent d’analyser le contenu du discours complotiste, ses origines et son impact dans la société.
Début des inscriptions : 20 Novembre 2023
Conférencier : Alain CHAFFEL
Professeur honoraire de classes préparatoires. Agrégé et docteur en histoire
– Début des inscriptions : 20 Novembre 2023
– Renseignements : 06 37 49 43 45
– Prix adhérents : 3€ – Prix non-adhérents : 6€